Sunday, February 1, 2009

Le Nouveau Monde



Contexte [modifier]
Alors que les Anglais tiennent la moitié nord du royaume de France, le dauphin Charles garde le sud qui lui est resté fidèle. La Loire fait la frontière entre les deux. De rares ponts subsistent : Angers (défendu par son château et appartenant à Yolande d'Anjou), et Orléans (comptant 18 000 habitants et puissamment fortifiée). Pour qu’ils puissent attaquer le dauphin, il faut donc que les Anglais prennent une de ces villes.


Déroulement du siège [modifier]
Le siège commence le 12 octobre 1428. Les Anglais, commandés par Thomas Montaigu, comte de Salisbury, tentent d'encercler la ville. Les Anglais ne sont pas assez nombreux pour investir et encercler efficacement la ville (ils construisent des bastilles) et leurs canons ne sont pas assez puissants pour briser les remparts. Néanmoins, avant le 24, ils prennent les Tourelles (sorte de « châtelet » sauf que le Châtelet d'Orléans, la résidence du duc, est situé en face, de l'autre côté du pont) qui défend le pont sur la Loire sur la rive sud du fleuve, mais le comte trouve la mort dans la bataille. Le duc de Suffolk William de la Pole prend le commandement, avant d'être remplacé par John Talbot, comte de Shrewsbury. La garnison anglaise qui occupe les Tourelles est elle-même assiégée par des soldats français. Quant au pont, il est partiellement détruit pour empêcher les Anglais d'assaillir la ville de ce côté. Les Bourguignons qui participaient au siège se retirent suite à une mésentente sur le sort de la ville. Néanmoins suite à la désastreuse « journée des harengs », où les troupes franco-écossaises manquent lamentablement leur offensive sur un convoi de ravitaillement, les troupes sont démoralisées et n'ont plus aucune initiative.

Au printemps de 1429, les Français manquent d'approvisionnements. La situation de la ville semble désespérée. Le siège est conté partout en Europe.

En France, de nombreuses légendes disent que le royaume de France ne pourra être sauvé que par une pucelle. Une, qui entend des voix, se présente au dauphin de France à Chinon : c'est Jeanne d'Arc.

Le dauphin donne le commandement d'une armée de 4 000 hommes à Jeanne d'Arc, tandis que Jean de Dunois assure le commandement de la défense de la ville. Le 29 avril 1429, Jeanne entre dans Orléans. Le 1er mai, l'assaut est donné au fort de Saint-Loup qui tombe entre les mains des Français. Jeanne exige sans résultat le départ des Anglais. Les voix qu'elle entend lui conseillent d'attaquer par le nord, et elle persuade Dunois de la suivre. Dans la semaine qui suit, elle remporte plusieurs victoires, reprend les Tourelles sur la rive sud, et le 8 mai, les Anglais battent enfin en retraite.
==============================================================
Amériques
Quatre otages des Farc libérés dans la jungle colombienne
REUTERS | 02.02.2009 | 00:04
BOGOTA (Reuters) - Les guérilleros des Farc ont remis dimanche comme prévu quatre otages à une mission de la Croix Rouge internationale, a annoncé l'organisation.

La remise des otages, la première depuis un an, a été retardée plusieurs heures en raison d'opérations de l'armée colombienne dans la région, selon les rebelles et un journaliste accompagnant la mission.

Un commandant des Farc se faisant appeler Jairo Martinez a dit à la chaîne de télévision colombienne Telesur que les actions de l'armée colombienne avaient retardé l'opération. Bogota a nié que l'armée ait interféré mais a annoncé la suspension de ses activités dans la région pour garantir la libération des otages.

Les rebelles marxistes des Forces armées révolutionnaires de Colombie ont proposé en décembre de relâcher deux hommes politiques et quatre membres des forces de sécurité.

L'hélicoptère brésilien avait décollé de la ville de Florencia pour aller prendre dans la jungle ces derniers - trois policiers et un soldat.

Il s'agissait de la première des trois opérations de récupération prévues.

Une autre rotation aura lieu lundi pour récupérer un homme politique détenu par les Farc depuis plus de sept ans.

Un troisième vol se déroulera dans la semaine pour chercher le sixième otage concerné par ce "geste humanitaire" des rebelles, un autre parlementaire colombien.

"Tous ceux qui doivent être libérés semblent être en bonne santé", a déclaré avant la libération la sénatrice colombienne Piedad Cordoba, qui a participé à la médiation.

Le président colombien Alvaro Uribe a rencontré vendredi à Davos, en Suisse, un responsable du Comité international de la Croix-Rouge qui, a-t-il dit, lui a fait part de son "optimisme" sur la prochaine libération de ces otages.

"Nous voulons que tous les otages soient libérés. Les hommes des Farc qui déposent les armes et qui relâchent des otages, nous les récompenserons, nous leur garantirons la liberté", a ajouté le président colombien.

Les Farc n'avaient procédé à aucune libération d'otages depuis février 2008.

En juillet dernier, une audacieuse opération des services spéciaux colombiens a permis de libérer la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, détenue depuis février 2002, et trois otages américains.

Patrick Markey, version française Guy Kerivel et Clément Guillou
==============================================================
La minorité républicaine du Sénat a haussé le ton dimanche, menaçant de faire obstruction au gigantesque plan de relance de 819 milliards de dollars du président américain Barack Obama, sans une profonde modification du niveau des réductions d'impôts et des dépenses publiques.

Alors que la chambre haute doit entamer lundi un débat qui s'annonce animé sur ce plan colossal, les républicains ont annoncé qu'ils pourraient recourir à une procédure requérant au moins 60 voix pour passer au vote.

Cette procédure bloquerait de facto indéfiniment le texte, a menacé le sénateur Jon Kyl (Arizona, sud-ouest), numéro deux du parti au Sénat.

"Je pense que nous sommes tous d'accord sur le fait que 60 votes seront nécessaires pour faire adopter ce projet de loi", a-t-il déclaré sur la chaîne Fox News.

Pour mettre fin à une telle obstruction, les démocrates qui comptent 58 sièges pour 41 aux républicains devront débaucher deux républicains. Un siège est toujours en suspens en raison d'une contestation.

"Nous ne voulons pas retarder l'adoption du plan de relance (car) nous comprenons l'urgence de la situation", a toutefois ajouté le sénateur Kyl, expliquant que selon les républicains "ce plan de relance est basé sur une approche erronée" pour remettre sur les rails une économie au plus mal depuis les années 1930.

La Chambre des représentants a adopté ce vaste plan la semaine dernière, mais tous les républicains ont voté contre, insensibles à l'offensive de charme du président Obama.

Environ un tiers du plan voté par la Chambre ou 275 milliards de dollars sont des réductions d'impôt, le reste étant constitué notamment de dépenses dans des projets d'infrastructures.

"Le président (Obama) a indiqué vouloir que ce plan de relance soit un projet qui réunisse les partis et je dois dire qu'en privé, il est certainement embarassé par le texte adopté par la Chambre", a relevé dimanche sur la chaîne NBC, le sénateur Mitch McConnell (Kentucky, centre-est), chef de la minorité républicaine.

"Nombre de démocrates au Sénat sont également mal à l'aise avec ce texte", a-t-il observé.

Le sénateur Dick Durbin, numéro deux du camp démocrate au Sénat, a quant à lui réitéré dimanche la volonté de son parti de tenir compte des propositions républicaines.

"J'ai eu des discussions avec des républicains et nous leur avons dit que nous étions ouverts", a-t-il affirmé sur la chaîne Fox News.

"Venez nous voir avec vos idées et allons de l'avant", a-t-il ajouté, soulignant que les Etats-Unis "font face à la plus grave crise économique de leur histoire".

Le sénateur John Kerry, président de la commission des Affaires étrangères, a estimé dimanche que "le processus (d'examen du texte) débutant demain au Sénat sera ouvert".

"Nous (les démocrates) soumettrons nous-mêmes des amendements (...) car je pense que nous pouvons faire mieux avec certaines dépenses immédiates, pour créer des emplois", a-t-il ajouté sur la chaîne NBC.

Avant d'entrer dans l'arène du Sénat lundi, républicains et démocrates devaient oublier dimanche leurs rancoeurs en regardant le Superbowl où s'affrontent les Steelers de Pittsburgh (Pennsylvanie) et les Cardinals (Arizona).

Barack Obama comptait saisir cette occasion de la finale du championnat de football américain, pour réunir des républicains et des démocrates à la Maison Blanche, espérant décrisper l'atmosphère à la veille de l'ouverture des débats au Sénat.