Friday, February 13, 2009

PARIS (Reuters) - L'Elysée réclame un projet de fusion entre les Caisses d'Epargne et les banques populaires sous deux semaines, écrit Le Figaro à paraître samedi.



Si les deux groupes n'obtempèrent pas, l'État menace de prendre jusqu'à 30% du capital et de s'installer aux commandes, ajoute le quotidien.



Le patron des Caisses d'épargne, Bernard Comolet, et celui des Banques populaires, Philippe Dupont, auraient reçu cet ultimatum jeudi dans le bureau de François Pérol, le secrétaire général adjoint de l'Élysée.



L'Elysée, qui exige que les négociations avancent vite, a fixé le 26 février comme date limite, dit Le Figaro.



"Ce jour-là, les deux groupes et leur filiale commune (à 35 % du capital chacun) Natixis présenteront leurs "mauvais résultats 2008" écrit-il.



Si les d eux groupes ne parviennent pas à s'entendre, l'Etat prendra la main et pour la première fois, un chiffre a été articulé : une participation publique pouvant aller jusqu'à 30 % du capital du futur groupe est envisagée.



Gérard Bon