Saturday, December 27, 2008

LA HONTE DE L HUMANITE



Au diable ma fierté
À genoux je viens supplier
Je voudrais juste que la justice
Soit un peu plus juste cette fois

Au diable ma fierté
À genoux je viens supplier
Car la justice a été trop juste
Encore une fois

C'est une tragédie
Une nouvelle marche en arrière
Leur partielle, meurtrière justice
A posé son gros cul sur le droit des pères

C'est une tragédie
Une nouvelle course à l'envers
La justice a posé son gros cul
Sur le droit des pères

Si je t'écris aujourd'hui
Mon enfant, de ma nuit
C'est pour que tu saches
Que si j'ai tout perdu
Comme un chien je me suis battu
Pour mon droit de t'aimer
Comme un papa peut aimer
Ils m'ont laisser errer sans toi
Dans ma colère
Ils ont piétiné encore une fois
Le droit des pères

Ils nous ont posé
Toi et moi sur le bord
Comme deux serpillières
Et merde au droit des pères !

Si je t'écris aujourd'hui
C'est que tu dois savoir
Qu'ils ne m'ont laissé
Que le droit de hurler
Ton prénom dans le vent
J'ai perdu la plus importante
De mes guerres
Te voir grandir tous les jours
Mon enfant

Nous sommes des milliers de pères
Le nez dans la poussière
Les milliers qu'ils ont jeté
Dans ce cachot, ce piège à rat, cette misère
Des milliers à pleurer
Madame la justice, enlevez vos oeillères
Des milliers à mendier
Notre droit des pères

Je m'en vais dans ma nuit
Non, je ne te laisse pas
Non, je veille de loin
Puisque c'est le seul de mes droits
J'aurais toujours une main sur le coeur
L'autre sur ton épaule
Je viendrais te renifler
De loin, à la sortie de l'école

Mon amour
Ils ne m'arracheront pas ça
Ni eux, ni ta pauvre mère
Mes yeux de père

Mon amour
Sache que mes mains se seront déchirées
Sur l'infranchissable barbelé
D'une machine à fric
Qu'ils appellent justice
La plus vieille des putes
À la raie je lui pisse

J'ai cette envie de meurtre
Au fond de ma colère
Je ne poserai pas de bombes
Non, ça me dégoûte
Il n'y a rien de plus bas
Tu sais
Celles qui arrachent
Les jambes et les bras
Elles n'arracheront jamais le coeur
De ceux qui n'en ont pas
Tu sais
Ceux qui nous offrent
Des miettes de jours pour tous les deux
Chaque mois

J'ai cette envie de meurtre
Au fond de ma prière
Ils m'ont volé
Mon droit de père

PLeaaaaaaaaaaase

Give peace a chance

Discussion=peace

SCHOOL

I can see you in the morning when you go to school
Dont forget your books, you know youve got to learn the golden rule,
Teacher tells you stop your play and get on with your work
And be like johnnie - too-good, well dont you know he never shirks
- hes coming along!

After school is over youre playing in the park
Dont be out too late, dont let it get too dark
They tell you not to hang around and learn what lifes about
And grow up just like them - wont you let it work it out
- and youre full of doubt

Dont do this and dont do that
What are they trying to do?
- make a good boy of you
Do they know where its at?
Dont criticise, theyre old and wise
Do as they tell you to
Dont want the devil to
Come out and put your eyes

Maybe Im mistaken expecting you to fight
Or maybe Im just crazy, I dont know wrong from right
But while I am still living, Ive just got this to say
Its always up to you if you want to be that
Want to see that
Want to see that way
- youre coming along!

Clef Rang Barre


Michel Gerard Joseph Collucci

Le chef de l'État, qui s'adressera le 31 décembre aux Français depuis la bibliothèque du palais présidentiel, a prévu de délocaliser les cérémonies rituelles de la nouvelle année.

«Po-si-ti-ver !» Les communicants de l'Élysée ont trouvé la martingale pour qualifier la tonalité des vœux aux Français que prépare Nicolas Sarkozy. En vacances au Brésil avec son épouse Carla et son beau-père, le chef de l'État rentrera à Paris le 29 décembre pour mettre la dernière main à son intervention. «Il veut envoyer un message positif, il veut adresser des vœux concrets. Son intention est de dire aux Français qu'après avoir changé l'Europe, il est train de changer la France», anticipe un proche du président, conscient que le cru 2009 aura un parfum de crise.

Les vœux télévisés, c'est la grande affaire de la cellule communication de l'Élysée. Un exercice toujours périlleux. Il faut dire que l'allocution télévisée (retransmise sur TF1, France 2 et France 3, M6 et les chaînes tout-info) est suivie par près de douze millions de Français. De loin, l'émission politique la plus regardée de l'année ! Toujours à la recherche de nouveautés, l'équipe sarkozyste reconfigure ce rituel, en prenant soin de ne pas revenir au style de Jacques Chirac. L'an passé, l'Élysée avait promis des vœux révolutionnaires. Le résultat fut mitigé. Selon un sondage OpinionWay pour Le Figaro, 50 % des Français n'avaient pas vu de grands changements par rapport aux années précédentes. Depuis un mois, l'Élysée travaille donc sur une nouvelle formule. «Plus souple et moins figée que l'an passé», promet-on.

Comment faire du neuf avec les vœux ? D'abord, en soignant le générique. Ce sera du grand spectacle, dit-on, façon Guerre des étoiles. Sur fond de Marseillaise, les vœux télévisés devraient s'ouvrir avec un travelling sur la tour Eiffel revêtue, encore pour quelques heures, du bleu de l'Europe. L'image d'un drapeau tricolore surgira ensuite dans la bibliothèque de l'Élysée - c'est l'une des nouveautés de la soirée - où Sarkozy délivrera son message. C'est là que le réalisateur Yves Barbara (celui de l'émission Thalassa) installera sa caméra. Un choix à la fois symbolique et pratique. Située au rez-de-chaussée, près du bureau de Carla Bruni-Sarkozy, cette pièce est celle où a été immortalisée la photo officielle de la présidence. Comme le général de Gaulle et François Mitterrand avant lui. Le chef de l'État aime, dit-on, cet endroit. Accessoirement, cette petite salle rectangulaire est parfaitement adaptée pour retransmettre des images au format 16/9.


«La France n'est pas fragile»

Autre nouveauté : Nicolas Sarkozy prononcera, à sa demande, son allocution debout. «Il préfère cette position. C'est celle qu'il adopte tout au long de l'année derrière ses pupitres. Il est plus à l'aise», explique un de ses conseillers. Contrairement à l'an passé, l'allocution sera enregistrée quelques minutes avant 20 heures. «On abandonne le direct pour faciliter l'incrustation du sous-titrage pour les sourds et malentendants», justifie son entourage. Mais comme en 2007, il devrait finalement avoir recours à un prompteur pour lire son message, prévu pour durer moins de dix minutes.

Sur le fond, Nicolas Sarkozy veut s'en tenir à des «vœux programmes». Il va en profiter, croit savoir un de ses ministres préférés, pour confirmer plusieurs de ses réformes controversées : celle du lycée, le travail dominical, la refonte de la formation professionnelle et le big bang territorial. Il tient aussi à évoquer la fin de la publicité sur France Télévisions, qui entrera en vigueur le 5 janvier à 20 heures. «Il est convaincu que cela va avoir un impact fort sur la vie des Français.» Bref, il mettra ses réformes en avant pour mieux vendre les suivantes. Même si la période s'annonce difficile. Nicolas Sarkozy sait que c'est sur la crise et les réponses qu'il veut y apporter qu'il sera le plus attendu et entendu.

Plan de relance, logement, Grenelle de l'environnement, réformes de l'hôpital, loi d'orientation et de programmation sur la sécurité intérieure, lois d'application de la révision constitutionnelle : le porte-parole du gouvernement, Luc Chatel, assurait mercredi, dans Le Figaro, que les réformes allaient «se poursuivre tout au long de l'année 2009, alors même que les difficultés économiques ne sont pas terminées».

En marge de son déplacement au Brésil, Nicolas Sarkozy n'a pas caché son pessimisme sur le climat économique et social. «Je me suis préparé depuis des années à affronter ce type de situation, même si celle-ci est particulièrement inquiétante», prévient-t-il alors que les plans sociaux se multiplient et que les prévisions économiques sont catastrophiques. Il a récemment confié à ses interlocuteurs sa conviction que «la France n'est pas fragile, mais qu'elle est éruptive».

Une chose est certaine, le président ne veut pas se disperser, assure un proche. Pas question donc de céder à la facilité des «annonces gadgets» ou du «discours allégorique». L'année dernière, Sarkozy avait centré son propos sur la «politique de civilisation», concept aussi flou que vite oublié. Empruntée au sociologue Edgar Morin, cette «politique de civilisation» était une trouvaille du conseiller Henri Guaino. Quelques semaines plus tard, Nicolas Sarkozy avouera devant deux journalistes de Marianne : «Ce n'est pas au moment où la voiture est sur le pont du garagiste qu'on lui fait changer de direction. L'idée était bonne, mais ce n'était pas le bon tempo.»


«Tour de France des métiers»

Dès le 1er janvier, le chef de l'État va multiplier les vœux, en recevant à l'Élysée les «travailleurs du 31» - pompiers, policiers, gendarmes, médecins, infirmières - qu'il mettra à l'honneur. «Cela avait bien marché l'année dernière», glisse un conseiller en évoquant les reprises d'images à la télévision. Ce n'est que lors des cérémonies de vœux suivantes - au gouvernement et aux corps constitués le 5 janvier, aux parlementaires et aux magistrats réunis à la Cour de cassation le 7 et enfin aux diplomates le 16 - qu'il devrait délivrer ses messages les plus politiques pour 2009.

Mais cette année, le président va délocaliser ses vœux en rencontrant «sur le terrain» les Français. «Il ne veut pas rester enfermé dans son château au moment où la vie quotidienne des Français est dure», décrypte un ministre. Début des opérations : le 6 janvier avec les militaires à l'occasion d'une visite éclair au Liban-Sud, dans le camp d'At-Tiri, QG des Casques bleus français. Cinq déplacements en province se dérouleront du 9 au 14 janvier. Sarkozy se rendra successivement dans un hôpital pour présenter ses vœux aux personnels de santé, dans une gendarmerie pour dialoguer avec les professionnels de la chaîne pénale (gendarmes, policiers, magistrats, gardiens de prison), dans un théâtre pour discuter avec le monde de la culture, dans un établissement scolaire pour écouter le monde de l'éducation et, enfin, dans une entreprise pour parler économie et emploi. Après ce «tour de France des métiers», Sarkozy se rendra le 15 janvier à l'Insep de Vincennes, La Mecque du sport de haut niveau en France, pour décorer les médaillés aux Jeux paraolympiques.

Cette séquence s'achèvera le 23 janvier à l'Élysée par les vœux aux journalistes qui coïncideront avec la clôture des états généraux de la presse. Le président y prononcera un discours. Mais il n'y aura pas de conférence de presse. Celle de 2008 a laissé de mauvais souvenirs à l'Élysée. Les médias n'avaient retenu que deux messages : «Avec Carla, c'est du sérieux» et l'annonce surprise (y compris pour la ministre de la Culture) de la suppression de la pub sur les chaînes de télévisions publiques. Un an plus tard, Franck Louvrier ne juge «pas utile» de renouveler l'expérience.

En revanche, l'Élysée n'exclut pas une nouvelle intervention à la télévision avant la fin de janvier. «On verra. C'est une possibilité», souligne un conseiller, qui ajoute très sérieusement : «On ne peut pas dire qu'il abuse. Sa dernière prestation remonte au 30 juin, sur France 3, pour lancer la présidence française de l'Union européenne.» C'est le calendrier de la fin du mois de janvier qui dictera la stratégie médiatique. Sarkozy doit tenir compte de plusieurs événements : ajustements gouvernementaux (départ de Xavier Bertrand remplacé par Brice Hortefeux), conseil national de l'UMP le 24 janvier et, enfin, appel à la grève générale lancé par les syndicats le 29. Sans compter l'investiture le 20 janvier de Barack Obama, qui pourrait contraindre la France à prendre de nouvelles initiatives. Nicolas Sarkozy n'a pas envie de se laisser voler la vedette par le successeur de George W. Bush.

» INTERVIEW - Franck Louvrier : «Les voeux évoluent»


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Saturday, December 20, 2008