Saturday, February 28, 2009

Le camp de l'opposant malgache Andry Rajoelina a appelé, samedi 28 février, à une grève générale nationale à compter de lundi, devant environ 5 000 partisans réunis sur la place du 13 Mai, au coeur d'Antananarivo. "Malgré les difficultés, nous sommes toujours prêts à nous relever. Lundi, ce sera la grève générale", a lancé à la tribune le maire destitué de la capitale, estimant que le président malgache Marc Ravalomanana n'était "plus digne de gouverner le pays".

"Il faut que tout le pays soit bloqué pendant quelques jours. Il faut faire des sacrifices, il faut que nous soyons entendus à travers le monde et que tout le monde comprenne que Ravalomanana est un criminel", précise Roland Ratsiraka, le neveu de l'ancien président, Didier Ratsiraka.


Aucune force de l'ordre n'était visible sur la place dont l'un des accès avait été coupé à la circulation par des bennes à ordures installées par les "pro-TGV", le surnom donné à M. Rajoelina par ses partisans. La foule, moins nombreuse que lors de précédents rassemblements organisés au même endroit un samedi, s'est dispersée dans le calme.

Ce rassemblement intervient trois jours après l'annonce, par M. Rajoelina, de la rupture des discussions de sortie de crise avec M. Ravalomanana. Cependant le sous-secrétaire général de l'ONU chargé des affaires politiques, Haïlé Menkerios, a affirmé vendredi à Antananarivo que M. Rajoelina avait "re-confirmé son engagement à poursuivre les négociations". "Bien sûr, il a ses idées sur comment cela doit se faire. Ce n'est pas à nous de décider", avait ajouté M. Menkerios. Au total, une centaine de personnes sont mortes à Madagascar depuis le 26 janvier dans les violences qui ont émaillé la crise politique née du conflit entre le président Ravalomanana et le maire d'Antananarivo qui a depuis été destitué de ses fonctions par les autorités.



Profondément slavophile, l'archiduc ne cachait pas qu'à son accession au trône, il transformerait la monarchie dualiste (Autriche-Hongrie) en monarchie trialiste et donnerait aux populations slaves de ses empire et royaumes les mêmes droits qu'aux populations germanique et magyare. Si ce programme causait peu de réaction en Autriche, il était, en revanche des plus impopulaires dans les cercles de pouvoir hongrois.

L'archiduc et son épouse furent assassinés à Sarajevo le 28 juin 1914 par un étudiant nationaliste serbe, Gabriel Princip. Sa mort poussa l'Autriche-Hongrie à déclarer une "guerre préventive" à la Serbie.

Ce fut l'événement déclencheur de la Première Guerre mondiale.

Les circonstances du voyage d'inspection de François-Ferdinand à la suite des grandes manœuvres organisées en Bosnie-Herzégovine semblent avoir favorisé les assassins :

Le jour choisi, 28 juin, était l'anniversaire de la défaite des Serbes à la bataille de Kosovo en 1389 face aux Ottomans. Le voyage de l'Archiduc Héritier, Inspecteur Général des Armées, était considéré par la minorité serbe comme une provocation.
Bilinski, ministre en charge de l'administration de la Bosnie-Herzégovine à Vienne, refusa également de tenir compte de l'avertissement de l'ambassadeur de Serbie à Vienne, Jovan Jovanovic, affirmant qu'un attentat était en préparation.
L'ordre du grand-maître de la cour, le pointilleux prince de Montenuovo, de ne pas rendre les honneurs militaires au couple (et donc de retirer la troupe - 40 000 hommes - de Sarajevo), au motif que la duchesse de Hohenberg n'étant pas membre de la Famille Impériale n'était pas en droit de les recevoir, priva le couple d'une protection militaire efficace.
Un premier attentat eut lieu sur le parcours menant à la réception prévue en l'honneur du visiteur princier mais que l'archiduc fit échouer : par un réflexe adéquat, il repoussa une bombe lancée par un des conjurés. Pendant la réception qui suivit, il fit part de son mécontentement aux autorités locales puis décida d'aller visiter les victimes à l'hôpital. Le chauffeur, n'en n'ayant pas été averti, faillit commettre une erreur d'itinéraire et, sur ordre de l'archiduc, s'arrêta au milieu de la foule pour entamer une marche arrière. Ce faisant, il mettait involontairement le couple à portée de tir de son assassin qui, après le premier attentat manqué, avait pourtant renoncé à accomplir sa tâche.

L'assassinat de François-Ferdinand arrangeait beaucoup de monde. Le comte Tisza, Premier ministre de Hongrie, fut même soupçonné d'y avoir participé car à l'annonce de la mort de François-Ferdinand, qui lui était franchement hostile, il s'exclama en plein Parlement à Budapest : « La volonté de Dieu s'est accomplie ! ».
(Genre...ça me rappelle ona que ce qu'on mérite...Mdr)