Thursday, March 12, 2009

Les hippopotames ont besoin d'eau, donc quoi de plus normal pour un hippopotame sud-africain, sans maison, que d'élire domicile dans une station d'épuration près du Cap.

Echappé de la réserve de Rondevlei et chassé par son père Brutus, le jeune animal a trouvé refuge dans les eaux de cette station dans le sud-ouest de l'Afrique du Sud. En attendant de lui trouver une nouvelle maison, il y est maintenu sous surveillance, avec une clôture électrique entourant le bassin.

"Le mâle adulte Brutus, va toujours chasser le jeune mâle hors de son territoire. C'est pourquoi le jeune hippopotame est parti et ne peut retourner dans la réserve. Il a pu s'enfuir car environ 20 mètres de clôture, entourant la réserve, ont été volés", a expliqué mardi à l'AFP la directrice de Rondevlei Penny Glanville. Dans un communiqué la mairie du Cap indique que le Comité de direction de la faune lui cherche une maison. De nombreuses réserves privées dans la région touristique du Cap pourraient être intéressées. Sur le territoire il existe 212 réserves. En 2004, un autre hippopotame de cette même réserve s'était échappé.

Très agressifs et puissants, les hippopotames peuvent courir plus vite qu'un être humain et sont responsables d'accidents mortels.

D'après Agence



WWF lance un appel pour sauver les ours polaires


Le Fonds mondial pour la nature (WWF) a appelé jeudi les pays abritant l'ours polaire à se montrer exemplaires dans la lutte contre le changement climatique, principale menace pesant sur l'animal emblématique de l'Arctique.

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Le Fonds mondial pour la nature (WWF) a appelé jeudi les pays abritant l'ours polaire à se montrer exemplaires dans la lutte contre le changement climatique, principale menace pesant sur l'animal emblématique de l'Arctique.

A quelques jours d'une importante réunion des cinq pays riverains de l'océan Arctique (Etats-Unis, Canada, Russie, Norvège, Danemark), WWF a sommé ces Etats de jouer un rôle moteur dans la réduction des émissions de gaz à effet de serre au nom des obligations prises pour la survie du plantigrade.

"C'est l'homme qui a créé le problème, c'est à lui de le résoudre", a déclaré Rasmus Hansson, secrétaire général de WWF Norvège, lors d'une rencontre avec la presse.

"Certains de ces pays sont aussi très importants dans la politique internationale sur le changement climatique", a-t-il dit.

Selon des estimations de l'Institut d'études géologiques américain (USGS) et de l'Union internationale pour la conservation de la nature, les deux tiers des 20 à 25.000 ours polaires vivant aujourd'hui risquent de disparaître du fait du réchauffement planétaire d'ici 50 ans.

Les pays abritant des ours polaires se réuniront de mardi à jeudi à Tromsoe (nord de la Norvège) pour réfléchir à la protection de l'animal face aux menaces apparues depuis 1973, date de signature d'un accord de conservation entre les cinq Etats, à une époque où la seule menace connue était la chasse.

"Personne ne pensait au changement climatique à cette époque", a souligné Thor Larsen, un chercheur qui avait participé à la négociation de l'accord.

M. Hansson a relevé que la réunion de suivi de Tromsoe aurait lieu à "un moment extrêmement important", en amont de la conférence de Copenhague prévue entre le 7 et le 18 décembre pour trouver un accord post-Kyoto sur le changement climatique.

"Aux Etats-Unis, Barack Obama a envoyé des signaux complètement différents de ceux de l'administration précédente sur le climat", a souligné M. Hansson, qui dit espérer que cette inflexion serait visible à Tromsoe.

Selon certaines estimations, la banquise, le terrain de chasse de l'ours, pourrait complètement disparaître dans l'Arctique en été dès 2020.

"Pas de banquise, ça veut dire pas d'ours polaires. C'est aussi simple que cela", a déclaré l'Américain Geoff York, un ancien de l'USGS, aujourd'hui spécialiste des ours pour WWF.

Selon lui, il n'est pas trop tard pour agir.

"Nous savons que les ours polaires ont survécu à des périodes de réchauffement dans le passé. Nous ne savons pas comment mais si on leur donne assez d'espace, ils s'adapteront autant que cela est possible", a-t-il dit.

"Mais le problème des activités pétrolières, minières et militaires, et celui du transport maritime ne se posaient pas pendant ces périodes de réchauffement", a-t-il ajouté, plaidant pour la retenue dans tous ces domaines.